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Le gaulois le plus célèbre de France est de retour sur grand écran et se dévoile dans un premier teaser qui rappelle les fondamentaux. “Ecoute Jules, c'est comme ça, c'est les aventures d'Astérix, pas les aventures de César” explique Astérix himself au kaiser. Ca n’a l’air de rien (ou simplement d'un bon mot), mais cette remarque qui ouvre la vidéo signe bien le principe de ces nouvelles aventures : faire du gaulois véloce et de son compagnon un peu gr... pardon, enveloppé, les vrais héros de cette quatrième aventure. Et plus seulement des faire-valoirs (de Numérobis ou de César comme dans les précédents opus).Cet épisode IV piloté par Laurent Tirard et son scénariste attitré Grégoire Vigneron apparaît en effet comme un véritable reboot. Un changement de logiciel dont s’étaient expliqué Tirard et Vigneron dans les colonnes du magazine Télérama il y a quelques mois. Sans revenir sur la genèse mouvementée de ce quatrième épisode (changement de producteur et préparation chaotique), Tirard expliquait l'essence de son projet : “Nous avons choisi de traiter Astérix et Obélix comme des superhéros. Et leurs aventures façon James Bond ou Spider-Man". Grégoire Vigneron enfonçait le clou : "Il fallait régénérer la marque. Il fallait qu’Astérix et Obéix redeviennent les héros et qu'on sache davantage ce qui fonde leur amitié et ce qui les motive".C’est donc tout le pari de ce film qui devra retrouver retrouver son âge d'or (et sa légitimité et ses spectateurs en passant) en mixant les albums Astérix chez les Bretons et Astérix chez les Normands. Nos deux moustachus partiront donc en Angleterre pour prêter main-forte aux Bretons contre les romains et accesoirement transformer Goudurix, playboy de Lutèce interprété par le beau gosse Vincent Lacoste, en homme en vrai. Au passage nos deux héros croiseront la reine d'Angleterre (Catherine Deneuve), une duègne psychorigide (Valérie Lemercier), un valeureux Breton (Guillaume Gallienne) et des vikings balèzes (Dany Boon et Bouli Lanners).Du coup, ce premier teaser, mis en ligne par Europe 1, est surtout l’occasion de découvrir la nouvelle distribution en chair et en os : si Gérard Depardieu est encore dans les braies d’Obélix, après Christian Clavier et Clovis Cornillac, c’est Edouard Baer qui enfile les sandales d’Astérix. Avec son aisance habituelle et sa trademark, l’humour pince sans rire (“attention à l’accent tonique sur le a"). Face à lui, les seconds rôles devraient aussi faire preuve d’un beau panache : on avait vu les costumes tartan de Deneuve, son accent anglais est irrésistible ; la raideur et la coiffure façon Princesse Leia de Valérie Lemercier en font une concurrente sérieuse...Avec son casting monstre, son budget pharaonique (on parle de 60 millions d'euros et d'une production 3D) Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté est donc l'un des événements majeurs de l'année. Mais il va falloir être patient : le film atterrira dans les salles obscures le 17 octobre prochain seulement.