Au sommaire de Première Classics n°22 : Titanic, Ghibli, Audrey Hepburn, Isabelle Adjani, Jean-Luc Bideau...
Première Classics

Le mook de janvier à mars 2023 sort avec un peu d'avance. Joyeux Noël !

Alors qu'Avatar 2 arrive sur grand écran, l'un des autres grands succès de son réalisateur James Cameron s'apprête à fêter son 25e anniversaire. Titanic est sorti précisément le 19 décembre 1997 aux Etats-Unis et le 7 janvier 1998 en France, et pour fêter ça, il va ressortir au cinéma, en 4K. Une bonne occasion de replonger dans cette histoire d'amour inoubliable entre Rose (Kate Winslet) et Jake (Leonardo DiCaprio) dans le nouveau "mook" : le Première Classics n°21 (janvier-mars 2022) arrive en ce vendredi dans les kiosques. 

Titanic : l’interview de James Cameron par Première

Vous pensez que Titanic n'a plus de secrets pour vous ? Pas si sûr... David Fakrikian, auteur d'un ouvrage très complet sur son metteur en scène (James Cameron. L'odyssée d'un cinéaste, édité chez Fantask), raconte les coulisses de sa création à l'aide d'une multitude d'anecdotes de James Cameron. Au programme également, une longue interview carrière de Jean-Luc Bideau. Que vous l'ayez découvert dans La Salamandre, d'Alain Tanner (1971),  Et la tendresse ?… Bordel ! (1979), de Patrick Schulmann ou dans la série (1998-2002), le comédien vous a forcément marqué au cinéma ou à la télévision. Autre entretien passionnant : en 1983, Isabelle Adjani se livrait à Jean-Jacques Bernard sur ses rôles forts, à l'occasion de la sortie en salles de Toxic Affair. Retour également sur La Dernière vague, le beau film de Peter Weir (Le Cercle des poètes disparus et The Truman Show...) consacré aux aborigènes australiens, sorti en 1977 ; sur Le Château dans le ciel (1986), qui marqua un tournant dans la carrière de Hayao Miyazaki, puisqu'il s'agit du premier film du studio Ghibli ; sur Pat Garrett et Billy le Kid, le dernier western de Sam Peckinpah (1973) ; sur Le Prix du danger, le pamphlet anti-télé poubelle d'Yves Boisset (1983) , ainsi que sur Charade, la comédie romantique culte de Stanley Donen avec Audrey Hepburn et Cary Grant (1963). Ce dernier sujet est complété par un portfolio consacré à la comédienne, et commenté par Pierre Lescure, qui reviendra en janvier aux commandes d'une nouvelle émission consacrée au cinéma, sur France 2.

Pour découvrir "la petite histoire de ces grands films", rendez-vous en librairies, ou sur notre kiosque en ligne. Bonne lecture !

Voici l'édito de ce nouveau numéro :

Décors et âmes
"Dean Tavoularis a influencé ma vie, mes enfants, ma famille, mes films, mes idées, mes aspirations, mes rêves, mes ambitions, mon héritage."
C’est Francis Ford Coppola qui parle. Mais au-delà du cinéaste (et collaborateur privilégié), on peut se demander à quoi ressemblerait le Nouvel Hollywood sans ce génie du décor. L’intérieur des Corleone ? Les cabanes poussiéreuses de Bonnie and Clyde ? Les extérieurs embrumés de Hammett ? Dean Tavoularis a façonné, sculpté même, plus de 50 ans de films américains. Un livre d’entretien passionnant (Conversations avec Dean Tavoularis chez Synecdoche) permet enfin de saisir l’importance du métier de chef déco, et surtout la place à part occupée par Tavoularis dans le cinéma mondial. Tout défile : ses collaborations avec Antonioni, Arthur Penn, Warren Beatty ou William Friedkin. Et son odyssée personnelle : ses débuts en tant qu’animateur chez Disney, son travail au sein des plus grands studios, la révolution Bonnie and Clyde et son amitié comme son travail avec Coppola (13 films en commun au compteur, et certains projets inachevés tel un fantasmatique Pinocchio). Comme si on avait fait un pas de côté, on découvre l’histoire du septième art depuis un nouvel angle. Au-delà d’être un bouquin incroyable sur le cinéma en train de se faire (passionnant et richement illustré), ces Conversations racontent l’envers du décor avec un esprit qu’on s’efforce de faire souffler dans ces pages. Au-delà des grands noms qui prennent vie dans ces pages, ce qui sort de cet entretien, c’est la force du décor à l’ancienne, l’ingéniosité humaine qui sait façonner une chimère, une illusion, contre toutes les contraintes techniques ou financières. Une bonne définition du septième art en somme. Toute la rédaction de Première Classics se joint à moi pour vous souhaiter une bonne année 2023 placée sous le signe du cinéma !
Gaël Golhen, rédacteur en chef.

Je m'abonne à Première J'achète ce numéro