Bibo Bergeron : Le réalisateur d’Un monstre à Paris est mis en examen pour viol
EuropaCorp

Les faits remontent à 2007 et sa victime s’est suicidée en 2017.

Mise à jour du 14 janvier 2020 à 14h15 : L'accusé a fait parvenir un droit de réponse au Film Français par le biais de son avocat, Stéphane Le Buhan : "Monsieur Eric Bergeron tient à préciser qu'il conteste l'intégralité des faits qui lui sont reprochés et entend indiquer qu'il rétablira son honneur devant la justice entaché par les graves accusations dont il fait l'objet. A ce titre, il souhaite bénéficier comme chaque justiciable de la présomption d'innocence."

Actualité du 14 janvier 2020 à 12h18 : 3dvf révélait en début de semaine que le réalisateur Eric Bergeron, surnommé Bibo, avait été mis en examen par le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence. Le Film Français a contacté le procureur de la république Achille Kiriakides, chargé de l’affaire, qui confirme "la plainte pour viol". Les faits remontent à 2007 et la victime, qui travaillait au sein de l’équipe de production de son film d’animation Un Monstre à Paris (sorti en 2011), s’est suicidée en 2017. "Sous contrôle judiciaire, l’intéressé bénéficie de la présomption d’innocence", précise l’article.

Le Film Français précise aussi qu’il a quitté l’adaptation animée de Charlotte, inspiré du roman graphique  Vie ? Ou théâtre ?, de l’artiste peintre Charlotte Salomon, prévue pour l'été 2020 au cinéma. Bibo Bergeron était rattaché à sa mise en scène, et le film est en cours de fabrication au Canada, mais il a été remplacé par Eric Warin, le co-réalisateur de Ballerina et Tahir Rana (Welcome to the Wayne). Son départ remonte à octobre 2019, trois mois avant sa mise en examen : "Il a quitté le film pour des raisons personnelles", explique le producteur français Jérôme Dopffer. "Selon nos informations, l’affaire, connue de beaucoup de professionnels, aurait toutefois compliqué la constitution de l’équipe française autour de Bibo Bergeron, en particulier chez les techniciens, qui avaient rendu un vibrant hommage à la victime, lors de son décès.", conclut l’article.

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