once upon a time in hollywood
Sony Pictures Releasing France

Easy Rider, Fleur de Cactus, Les Requins volent bas… Découvrez ces œuvres cultes s’inscrivant comme matrice du nouveau long-métrage de Quentin Tarantino.

Si vous n’en pouvez plus d’attendre le 14 août pour assister aux aventures de Leonardo DiCaprio en acteur de série reconverti au cinéma, et sa doublure cascade incarné par Brad Pitt, alors voilà qui devrait vous réconforter : Quentin Tarantino a fait sa liste des dix films (exclusivement chez Sony Pictures, producteur de Once Upon a Time... in Hollywood) à découvrir ou redécouvrir avant d’aller voir sa dernière réalisation. On y trouve un aperçu du Hollywood des 60’s et des personnalités qui ont inspiré le cinéaste pour ses personnages. Des classiques que vous pourrez retrouver en août sur la plateforme de streaming OCS en France, dans le cadre de sa "Carte blanche à Quentin Tarantino."

Bob et Carole et Ted et Alice : la comédie de 1969 signée Paul Mazursky tourne autour de deux couples en pleine remise en question. Au casting : Natalie Wood, Robert Culp, Elliott Gould et Dyan Cannon. La production Columbia Pictures est un véritable succès au box-office, le film rapportant 30 millions de dollars sur un budget de 2 millions. Quatre nominations aux Oscars complètent la réussite de l’œuvre : dont deux pour Elliott Gould et Dyan Cannon, et une pour le cinéma de Mazursky.

Gene Saks signe le deuxième film de cette liste, Fleur de cactus : Walter Matthau, Goldie Hawn et Ingrid Bergman s’y démènent dans le triangle amoureux. C’est grâce à cette comédie que Goldie Hawn décrochera un Oscar et un Golden Globe pour sa performance en second rôle féminin.

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Dans un autre style, Easy Rider de Dennis Hopper a joué un rôle fondamental pour le Nouvel Hollywood, mouvement qui allait dominer dans les années 1970 et permettre à des auteurs de s’imposer sur le marché. Dennis Hopper et Peter Fonda (aussi scénariste sur le film), se donnent la réplique en incarnant Wyatt et Billy dans un road-movie à travers le Sud-ouest des Etats-Unis. Le drame indépendant ne se contente pas d’être un film emblématique de la contre-culture américaine : c’est aussi un succès financier, rapportant 60 millions de dollars pour une production de 500 000 dollars seulement.

Comme Easy Rider, le film de Richard Rush Campus (Getting Straight) fait partie de ces œuvres qui ont ouvert la voie au Nouvel Hollywood. Comédie dramatique mettant en scène Elliot Gould dans le rôle d’un étudiant entraîné contre son gré dans des manifestations, le film a marqué les esprits lors de sa sortie en 1970.

Audie Murphy, premier rôle dans Représailles en Arizona de William Witney en 1965, sert de référence pour le personnage de DiCaprio. Vétéran de guerre, Murphy s’est tourné vers une carrière d’acteur et est vite devenu populaire grâce à des succès comme Police des plaines (Gunsmoke) et Qui est le traître ? Dans le western de Witney, il incarne Clint, qui accepte d’aider des rangers pour éviter la prison.

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Matt Helm règle son "comte" (The Wrecking Crew) de Phil Karlson porte lui aussi à l’écran une actrice de référence pour Tarantino : Sharon Tate sert en effet de modèle pour le personnage de Margot Robbie. Apparue aux côtés de Dean Martin dans ce film d’espionnage de 1968, l’actrice et mannequin joue l’un de ses derniers rôles au cinéma, avant son assassinat en août 1969.

Jacques Demy fait lui aussi un détour par les Etats-Unis en 1969 : son drame Model Shop n’a pas connu un franc succès à sa sortie mais il a eu le mérite de faire découvrir la filmographie de son auteur à l’international. L’intrigue puise dans les précédentes créations de Demy : LolaLes Parapluies de Cherbourg et La Baie des Anges.

Autre étranger dans cette liste : le thriller britannique Les Requins volent bas de David Miller, sorti en 1968. Vince Edwards y incarne un mercenaire travaillant pour les services de renseignements britanniques, dans le but de protéger les secrets de l’OTAN qu’un cerveau criminel veut dérober. L’acteur a longtemps alterné entre cinéma et télévision, mais c’est la série d’ABC Ben Casey qui l’a véritablement fait décoller dans les années 60, avant qu’il ne retente sa chance au cinéma pour le film de Miller.

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Un autre film de Phil Karlson figure dans cette liste : Le Salaire de la violence. Sorti en 1958, le western raconte la relation d’un père et son fils, interprétés par Van Heflin et Tab Hunter, et la création de leur élevage de bétail dans le Wyoming, qui se révèle plus compliquée que prévu…

Battle of the Coral Sea clôt cette liste : le film de guerre de Paul Wendkos, sorti en 1959, raconte comment un groupe de soldats américains se retrouvent enfermés à bord d’un sous-marin par les japonais en pleine seconde guerre mondiale. Dans le rôle principal, on retrouve Cliff Robertson, alors star incontestée à Hollywood, autant pour ses rôles au cinéma qu’à la télévision.

Voilà de quoi passer le temps d’ici la sortie de Once Upon a Time… in Hollywood.  

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