Séraphine
Diaphana

Arte rediffuse le film aux 7 César de Martin Provost.

Séraphine raconte la triste vie de la peintre éponyme du siècle dernier. De sa rencontre avec le collectionneur Wilhelm Uhde jusqu'à son internement dans un asile psychiatrique, le film suit Yolande Moreau, bluffante dans la peau de l'artiste autodidacte. Séraphine a remporté 7 César, en 2009, dont celui de la meilleure actrice, amplement mérité. Martin Provost a depuis retravaillé avec la comédienne pour Où va la nuit (2011) et La Bonne épouse (2020).

Voici la critique de Première : Martin Provost a su adapter sa mise en scène à son modèle en la faisant tour à tour humble et brûlante, distante et intime, précise comme les cadrages de son héroïne et débordante d’émotions comme elle. En dehors d’une fin un peu trop didactique, le film est très maîtrisé et serein. Il suit les cahots de cette vie d’exception, entre anonymat et reconnaissance (lorsqu’un influent critique d’art allemand la découvre et la soutient), bouts de ficelle et mysticisme, abandon et folie. Magnifiquement servie par une extraordinaire Yolande Moreau, Séraphine (et son art éclatant de fleurs, d’oiseaux et de plantes folles) renaît sous nos yeux.

Bande-annonce :


La bonne épouse : une comédie scolaire [Critique]