DR

Skyfall est devenu le film le plus lucratif de  la saga James Bond  ce week-end, en atteignant 669.2 millions de dollars de recettes dans le monde et en dépassant le record précédent détenu par Casino Royale, depuis 2006 (599.2 millions de dollars). Alors que le film n’est pas encore présent sur tous les marchés (Japon, Australie…) et bat des records sur  les ventes de produits dérivés , la question est : où va-t-il s’arrêter ? Focus sur la France où Skyfall pourrait bien devenir le plus gros succès de la franchise.

Jusqu’à présent, Skyfall culmine dans l’Hexagone à 5.739.153 entrées dont encore 576.798 billets vendus rien que la semaine dernière. Ces chiffres révèlent plusieurs réalités. La première est que le film vient de dépasser Opération Tonnerre avec Sean Connery qui avait cumulé à sa sortie 5.734.842 entrées. Skyfall est devenu alors le deuxième meilleur James Bond de la saga en France, malgré un recul des entrées de 49% la semaine dernière. Plus qu’une marche à franchir pour la première position : Goldfinger.

Cela fait en effet 47 ans que le record est détenu par le classique avec Sean Connery. En 1965, le long-métrage avait attiré 6.675.099 curieux dans les salles obscures. En faisant un rapide calcul, Skyfall doit donc encore cumuler 935.946 entrées, plus une, pour pouvoir dépasser le maître du box-office. Mais comment peut-il y arriver ?

Il va falloir tenir jusqu’aux vacances de Noël et faire face aux sorties cinéma majeures comme Les Mondes de Ralph, Le Hobbit ou bien encore L’Odyssée de PI… Pour cela, le film pourra compter sur le marketing fait à l’occasion des achats de Noël. Le coffret Bluray/Dvd sera en tête d’affiche pour fêter les 50 ans de la saga, ce qui laissera Skyfall dans les mémoires de tout le monde. De plus, le long-métrage de Sam Mendes dispose d’excellentes critiques et si par chance,  Skyfall obtient des nominations aux Oscars  voir une ou plusieurs statuettes, il pourrait bien dépasser Goldfinger. Les studios Sony feront tout, bien entendu, pour battre ce record.

Affaire à suivre. 

Anthony Verdot-Belaval