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Abaca
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Erika Eleniak dans "Alerte à Malibu", en 1989.

Erika Eleniak dans "Alerte à Malibu", en 1989.

Erika Eleniak dans "Alerte à Malibu", en 1989.

Erika Eleniak dans "Alerte à Malibu", en 1989.

Erika Eleniak dans "Alerte à Malibu", en 1989.

Erika Eleniak dans "Piège en haute mer", en 1992.

Erika Eleniak dans "Piège en haute mer", en 1992.

Erika Eleniak dans "E.T.", en 1982.

Erika Eleniak dans "E.T.", en 1982.

Erika Eleniak dans "Alerte à Malibu", en 1989.

Erika Eleniak aujourd'hui.

Erika Eleniak dans "Chasers", en 1994.

Erika Eleniak dans "Chasers", en 1994.

Erika Eleniak dans "Chasers", en 1994.

Erika Eleniak dans "Chasers", en 1994.

Erika Eleniak dans "Alerte à Malibu", en 1989.

Révélée enfant par E.T. avant de devenir star sexy en courant sur la plage et en sortant topless d'un gâteau, où en est aujourd'hui la pulpeuse Erika ?

Il existe de nombreux artistes qui connaissent un immense succès pendant une courte période. Ce succès peut se caractériser par exemple par quelques films qui ont triomphé à une certaine époque, une couverture médiatique énorme à un moment donné, ou un Oscar de la meilleure actrice pour un rôle isolé. Et puis soudain, plus rien (ou presque), ces artistes tombent subitement dans l'oubli et l'anonymat aussi vite qu'ils ont attiré la lumière. Ils disparaissent de l'écran radar sans rien laisser d'autres que des souvenirs plein la tête, des souvenirs nostalgiques de cinéphiles.

Parfois dû à un retrait choisi, tout simplement pour changer de vie, élever des enfants, ou évoluer vers d'autres sphères. Ou à l'opposé, ce retrait peut être provoqué à cause du vieillissement, du temps qui passe, et donc, du manque d'intérêt des studios et des productions. Ces disparitions soudaines sont d'autant plus surprenantes qu'elles se développent d'une façon exponentielle avec le temps. En effet, aujourd'hui, combien de Mary Elizabeth Mastrantonio, de Meg Ryan, ou de Rebecca de Mornay presque oubliées pour une Meryl Streep toujours au sommet ? Une carrière est un travail de longue haleine, un investissement perpétuel. Et il faut compter sur une bonne dose de chance aussi.

A travers cette rubrique baptisée "Mais qu'est devenu(e)... ?", nous vous proposons régulièrement de vous replonger dans une époque, une période, une filmographie, une histoire. Celle d'un comédien ou d'une actrice qui aura marqué le septième art de son empreinte avant de disparaître aussi vite qu'il ou qu'elle était venu(e).

Mais qu'est devenue... Erika Eleniak ?

Apparue dans le cultissime E.T. de Steven Spielberg avant de courir au ralenti sur la plage et en maillot seyant dans Alerte à Malibu puis de sortir d'un gâteau dans le plus simple appareil lors d'un Piège en haute mer, la bombe yankee Erika Eleniak aura marqué autant les cinéphiles que les télévores, tout en ravissant les érotomanes fascinés par les pulpeuses actrices californiennes.

Née le 29 septembre 1969 à Glendale, aux Etats-Unis, la jeune Erika grandit dans une famille modeste aux origines ukrainiennes, estoniennes et allemandes, et elle doit son doux prénom à sa grand-mère maternelle qui portait le même.
Erika passe ainsi son enfance dans cette ville du comté de Los Angeles qui ne fait pas réellement partie de la Cité des Anges et, à l'instar des deux banlieusardes de Tout ce qui brille, la jolie blonde a des étoiles plein les yeux lorsqu’elle les tourne vers Hollywood, à quelques kilomètres de là. Attirée par les paillettes dès son plus jeune âge, Erika court très tôt les castings et devient mannequin-enfant avant de passer l'échelon supérieur et de postuler à des rôles sur grand écran.

Ainsi, en 1982, à l'âge de 13 ans, ses vœux sont entendus et elle décroche un premier rôle au cinéma : celui de la petite amie de Elliott (Henry Thomas), le héros de E.T. L'extra-terrestre de Steven Spielberg, celle-là même qui est embrassée par le jeune héros quand la salle de classe se vide, les enfants étant effrayés par les grenouilles libérées lors d'un cours de biologie. En une scène devenue culte, Erika s'immisce dans l'inconscient collectif des cinéphiles alors qu'elle n'est pas encore adolescente.

Après ce coup de maître, Erika poursuivra ses études et attendra sa majorité pour tourner à nouveau. A 18 ans, on la retrouve ainsi au cinéma dans le cultissime Blob, le film d'horreur de Charles Russell (The Mask), mais aussi sur le petit écran dans différentes séries comme Ricky ou la belle vie et Charles s'en charge, jusqu'à l'année 1989 où, à 20 ans, elle est enrôlée par David Hasselhoff pour enfiler un très seyant maillot de bains rouge et pour courir au ralenti pendant trois saisons dans la série à succès Alerte à Malibu.
Durant trois ans donc, la sculpturale Erika, devenue une femme pulpeuse et sexy, exhibe sa plastique irréprochables sur les plages californiennes et incarne la ravissante Shauni McClain lors des premières saisons du show.

Devenue un fantasme sexuel des deux côtés de l'Atlantique, la jolie blonde siliconnée joue le jeu et prend la pose dans le plus simple appareil pour le magazine Playboy afin de combler ses fans de plus en plus nombreux (elle apparaîtra d'ailleurs sur six couvertures du mensuel masculin aux grandes oreilles), avant de tirer sa révérence de Malibu en 1992 pour se consacrer au cinéma. Elle a alors 23 ans.
Pour son retour au cinéma après Le Blob et la parenthèse Alerte à Malibu, Erika choisit d'être l'atout charme de Piège en haute mer, le film d'action avec Steven Seagal, chapeauté par l'efficace Andrew Davis (futur réalisateur du Fugitif), pour lequel elle donne aussi la réplique à Tommy Lee Jones, Gary Busey et Colm Meaney, et dans lequel, en playmate sexy habillée en militaire très hot, elle sort d'un gâteau géant et offre un strip-tease encore dans toutes les mémoires, dévoilant un fessier en acier et une poitrine surréaliste.

Propulsée alors "star la plus sexy du début des années 90", la magnifique jeune femme ne se remettra pas de l'éclosion quasi-simultanée d'une certaine Sharon Stone qui, avec le carton de Basic Instinct la même année, allait s'imposer comme la star la plus sulfureuse des années 90.
Ainsi, après avoir été piégée en haute mer - ce qui aura marqué sa véritable heure de gloire -, la belle Erika commence à glisser lentement le long de la courbe descendante et enchaîne avec le moyen Chasers de Dennis Hopper, et se perd totalement par la suite dans des comédies loufoques (Les allumés de Beverly Hills), des séries B fantastique (La Reine des Vampires), de nombreux DTV, et quelques apparitions à peine remarquées dans des séries comme Desperate Housewives ou Les Experts.

Absente des écrans depuis une décennie, la ravissante Erika reste et restera un souvenir piquant de cinéphile adolescent. Un fantasme qui résonne en trois syllabes qui claquent sur le fond de la langue, e-ri-ka. Une blondeur solaire, un regard insouciant, un physique indécent et une fraîcheur désarmante.