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DR British Screen Productions
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Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Scandal", en 1989.

Joanne Whalley dans "Willow', en 1988.

Joanne Whalley dans "Willow', en 1988.

Joanne Whalley dans "Willow', en 1988.

Joanne Whalley dans "Willow', en 1988.

Joanne Whalley dans "Willow', en 1988.

Joanne Whalley dans "Willow', en 1988.

Joanne Whalley dans "Kill Me Again', en 1989.

Joanne Whalley dans "Kill Me Again', en 1989.

Joanne Whalley dans "Kill Me Again', en 1989.

Joanne Whalley dans "Kill Me Again', en 1989.

Femme fatale des années 90, héroïne venimeuse du cinéma indépendant, épouse de Val Kilmer, où en est Joanne Whalley aujourd'hui ?

Il existe de nombreux artistes qui connaissent un immense succès pendant une courte période. Ce succès peut se caractériser par exemple par quelques films qui ont triomphé à une certaine époque, une couverture médiatique énorme à un moment donné, ou un Oscar de la meilleure actrice pour un rôle isolé. Et puis soudain, plus rien (ou presque), ces artistes tombent subitement dans l'oubli et l'anonymat aussi vite qu'ils ont attiré la lumière. Ils disparaissent de l'écran radar sans rien laisser d'autres que des souvenirs plein la tête, des souvenirs nostalgiques de cinéphiles.

Parfois dû à un retrait choisi, tout simplement pour changer de vie, élever des enfants, ou évoluer vers d'autres sphères. Ou à l'opposé, ce retrait peut être provoqué à cause du vieillissement, du temps qui passe, et donc, du manque d'intérêt des studios et des productions. Ces disparitions soudaines sont d'autant plus surprenantes qu'elles se développent d'une façon exponentielle avec le temps. En effet, aujourd'hui, combien de Mary Elizabeth Mastrantonio, de Meg Ryan, ou de Rebecca de Mornay presque oubliées pour une Meryl Streep toujours au sommet ? Une carrière est un travail de longue haleine, un investissement perpétuel. Et il faut compter sur une bonne dose de chance aussi.

A travers cette rubrique baptisée "Mais qu'est devenu(e)... ?", nous vous proposons régulièrement de vous replonger dans une époque, une période, une filmographie, une histoire. Celle d'un comédien ou d'une actrice qui aura marqué le septième art de son empreinte avant de disparaître aussi vite qu'il ou qu'elle était venu(e).

Mais qu'est devenue... Joanne Whalley ?

Magnifique brune du cinéma britannique des années 80, épouse médiatique de Val Kilmer pendant huit ans, beauté froide à la sensualité exacerbée, Joanne Whalley a été toutes ces femmes à la fois. Fantasmatique et fascinante, l'une des plus belles actrices du cinéma anglais contemporain, absente du premier plan depuis des années, nous manque aujourd'hui terriblement.

Née le le 25 août 1964 à Salford au Royaume-Uni, la petite Joanne arrive au monde avec déjà un pied dans l'art dramatique puisque ses parents la pousse dès le plus jeune âge vers le théâtre, et elle joue rapidement des pièces lors de son enfance.
A l'âge de 10 ans, celle qui n'est encore qu'une petite fille entre dans la vie professionnelle en obtenant un rôle récurrent dans la série britannique Coronation Street.
Durant les années 70, elle tournera ainsi de nombreux programmes pour la télévision, avant d'apparaître pour la première fois au cinéma en 1982, à l'âge de 18 ans, dans le rôle d'une jeune groupie au générique de Pink Floyd - The Wall, l'opéra-rock mêlant animation et prises de vues réelles réalisé par le cinéaste anglais Alan Parker.

Durant le début des années 80, Joanne fréquente aussi la scène post-punk de Manchester et va jusqu'à enregistrer deux chansons en 1982 dans les célèbres studios Abbey Road, mais sa passion première reste le cinéma et elle va alors s'y consacrer, même s'il faudra cependant attendre cinq années avant que l'actrice décroche un premier rôle avec Will you love me tomorrow, en 1987.
Mais tout va alors s'enchaîner très vite. Et dès l’année suivante, qui marque une étape importante dans sa carrière. Après des projets uniquement britanniques, Joanne s'envole effectivement pour Hollywood afin de tourner son premier film américain, un blockbuster produit par George Lucas (Star Wars) et réalisé par Ron Howard (Apollo 13, Un homme d'exception) : Willow.
Inspiré de l'histoire de Moïse et de la trilogie du Seigneur des Anneaux, ce film d'heroic-fantasy permet à la belle Joanne, alors âgée de 24 ans, de rencontrer un immense succès mais aussi et surtout, de rencontrer et de jouer avec l'un des sex-symbols du moment, propulser star grâce à Top Gun : Val Kilmer.
Celle qui incarne alors la princesse Sorsha et celui qui campe Madmartigan - les deux héros-ennemis du film qui finissent par tomber amoureux l'un de l'autre - voient l'histoire d'amour de leurs personnages les gagner rapidement et ils débutent une relation amoureuse sur le plateau.

Après le tournage, emportés par la fougue de jeunes amants, ils décident de se marier aussitôt. Et si le couple divorcera en 1996 après huit années tumultueuses, les deux stars auront tourné un autre petit chef-d’œuvre du polar ensemble et donné naissance à deux enfants, Mercedes (née le 29 octobre 1991) et Jack (né le 6 juin 1995).
Petit chef-d’œuvre du film noir, c'est en effet en 1989 que le couple le plus glamour et sexy du moment (et donc fraîchement marié) est enrôlé par le brillant John Dahl (Red Rock West, Last Seduction), pour Kill me again, un bijou de polar où lui campe un privé au bout du rouleau et elle une femme fatale vénéneuse qu'il aurait mieux fait de ne jamais rencontrer. Un résultat culte.

La même année, Joanne est en pleine bourre et elle retourne même en Angleterre pour tourner le sulfureux Scandal, réalisé par Michael Caton-Jones avec aussi John Hurt et Bridget Fonda, qui nous plonge dans les nuits londoniennes et polissonnes des années 60, pour un résultat sexuel et charnel dans lequel Joanne donne de sa personne comme jamais.
Après avoir participé à Navy Seals, une série B d'action acceptable sur le papier - Charlie Sheen et Michael Biehn au casting - mais au résultat final bourrin et indigeste, Joanne poursuit l'aventure hollywoodienne en 1991 en tournant le diabolique thriller Troubles, du cinéaste allemand récemment débarqué à Los Angeles, Wolfgang Petersen. Aux côtés de Tom BerengerGreta Scacchi et Bob Hoskins, la belle Joanne fait toujours des merveilles mais semble être de plus en plus enfermée dans ce rôle de brune piquante et calculatrice.
Ce thriller hitchcockien marquera d'ailleurs la dernière sortie remarquée de la fascinante actrice anglaise. Car la suite ne servira qu'à nous tenter de nous la faire oublier, malgré quelques virevoltantes apparitions dans des œuvres comme Un Anglais sous les tropiques en 1994 ou plus récemment Twixt en 2011, réalisé par Francis Ford Coppola, dans lequel elle retrouvait son ex-mari Val Kilmer.

Abonnée aux téléfilms et aux séries (Gossip Girl, The Borgias, Beowulf - actuellement en tournage) depuis une vingtaine d'années, Joanne fait malheureusement partie de ces actrices qui n'ont plus intéressé les productions de premier ordre une fois la quarantaine passée.
Alors avis aujourd'hui aux producteurs hollywoodiens : Joanne Whalley nous manque. Merci.

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