Lars Von Trier
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Lars Von Trier : "J'ai recommencé à boire pour travailler"

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Lars Von Trier : "J'ai recommencé à boire pour travailler"

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Lars Von Trier : "J'ai recommencé à boire pour travailler"

Lars Von Trier : "J'ai recommencé à boire pour travailler"

Lars Von Trier : "J'ai recommencé à boire pour travailler"

Repenti un temps, le réalisateur danois Lars Von Trier confie aujourd'hui au Guardian avoir de nouveau succombé au mélange alcool et médicaments.En novembre dernier, dans un entretien accordé au journal Politiken, et relayé par le quotidien britannique The Guardian, Lars von Trier sortait de son silence et rompait son vœu de silence (En 2011, au Festival de Cannes, Lars von Trier avait fait vœu de silence après un scandale provoqué par sa phrase de sympathie concernant Hitler : "Je dis que je comprend Hitler". Depuis le réalisateur danois n'avait plus dit un mot aux médias) pour évoquer ses problèmes de drogue et d'alcool. Il confiait alors ses problèmes d'addiction, un passé d’accro aux médicaments et à l'alcool, y expliquait que ses films étaient le résultat de cette dépendance et confessait sa crainte, désormais sobre, de n'être capable que de produire des "films de merde".Mais aujourd'hui, le cinéaste de 58 ans confie avoir recommencer à boire : "J’ai usé toutes mes forces afin de rester sobre — main­te­nant j’ai un peu recom­mencé à boire pour pouvoir travailler. Quand tu tournes un film, c’est beaucoup de travail et tu as tendance à plus boire" confesse-t-il dans les colonnes de la publication anglaise."Faire un film est un travail difficile, vous avez tendance à boire plus" se justifie le réalisateur de Melancholia et Nymphomaniac précisant que sa dépendance est liée à l'anxiété : "Je pense que les artistes ivres sont plus sensibles. Mais être sensible mène à l'anxiété. J'ai travaillé là-dessus en thérapie. Parfois l'on réussit à gérer son anxiété alors que d'autres fois, c'est impossible" explique-t-il. Mais la psychotérapie ne lui suffit plus ("Je prends beau­coup de médi­ca­ments. De temps en temps mon psychiatre me dit que j’en prends trop, et que menta­le­ment je ne suis pas au meilleur de ma forme"), "L'al­cool aide mieux à surmon­ter l''anxiété" reconnait le cinéaste torturé qui ajoute avoir été contraint de "boire dès le matin sur les tournages" pour calmer ses angoisses.Dans son interview sobre de novembre dernier, Lars Von Trier concluait, comme un visionnaire : "Aucune expression créative de valeur artistique n'a jamais été produite par des ex-alcooliques et des anciens drogués. Qui voudrait des Rolling Stones sans alcool ou de Jimi Hendrix sans héroïne ?".Une vingtaine d’années après sa dernière production pour la télévision (L’Hôpital et ses fantômes), Lars von Trier s'apprête à retrouver le petit écran avec une nouvelle série en anglais, intitulée The House That Jack Built. La série sera "sans précédent", assure Peter Aalbaek Jensen, cofondateur avec Lars Von Trier de Zentropa, société qui va produire le projet. Le tournage de The House That Jack Built devrait commencer au cours de l’année 2016.MC