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Claude Cordier, président de la Commission de la carte de presse s’insurger contre des propos de Roselyne Bachelot, qu’il considère comme étant mensongers et insultants.

L’histoire des cartes de presse non renouvelées à l’équipe du Grand 8 continue à faire parler d’elle. A la fin du mois de mai, Laurence Ferrari et son équipe apprenaient avec stupéfaction que la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes professionnels avait refusé de renouveler leurs cartes de presse. En effet, selon la Commission, l’émission quotidienne de D8 était plus de l’ordre du divertissement que de l’information.Une décision qui avait alors mis en colère Roselyne Bachelot : "contrairement à ce que disent ces imbéciles de la Commission de la carte de presse, notre travail est un travail de journalistes. Il suffit de regarder notre émission pour le constater." Et d’ajouter : "Ils l’ont retirée à Laurence Ferrari, ce qui est une honte absolue. La mesquinerie poussée à ce point là est absolument extraordinaire. Vous savez que la Commission de la carte de presse s’est réunie pour juger de mon cas alors que je ne leur avais rien demandé ?"Sauf que ces déclarations n’ont absolument pas plu au président de la Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels qui est sorti de son silence, dans un entretien accordé à TV Mag. "En une seule interview, Mme Roselyne Bachelot profère deux insultes et un mensonge. On dirait que sa marionnette des Guignols a répondu aux questions qui lui étaient posées", déplore Claude Cordier.La raison d’une telle colère ? Contrairement à ce qu’affirme l’ancienne ministre, la Commission ne s’est jamais réunie à son sujet. "La commission se réunit uniquement sur des cas de demandeurs ne satisfaisant pas directement aux demandes ou aux critères d'obtention de la carte de presse. Puisqu'elle n'a pas fait de demande - toutes les demandes sont toujours individuelles - je ne vois pas comment la commission aurait pu aborder son cas" s'agace Claude Cordier. Celui-ci ajoute également que les membres de la commission d'attribution n'écartent pas une possible plainte en diffamation contre Roselyne Bachelot.