Crédits d’impôts : Record de dépenses pour les tournages en France, en 2018
Sony/StudioCanal/Universal

2 milliards d’euros, 15000 postes créés : merci Wes Anderson, Nicky Larson, Le Grinch, Le Grand bain…

Le CNC vient de publier un bilan concernant le crédit d’impôts, qui permet d’attirer de plus en plus de tournages en France. L’an dernier, ce dispositif avait notamment permis de filmer une bonne partie de Mission : Impossible Fallout à Paris en 2017, et en 2018, le record a une nouvelle fois été battu : 2 milliards d’euros de dépenses de tournage ont été générées dans l’Hexagone, et cela a permis de créer environ 15 000 emplois. C’est ainsi la deuxième meilleure année depuis la création de ce concept.

Plus précisément, 74 projets étrangers ont permis de générer 186 millions d'euros, notamment The French Dispatch, de Wes Anderson, actuellement en tournage à Angoulême, a entraîné 27,5 millions de dépenses en Nouvele-Aquitaine. "C’est la production la plus importante (hors animation, ndlr) jamais réalisée en France depuis la création du crédit d’impôt international !", analyse Frédérique Bredin, la présidente du CNC. Elle précise qu'elle dépasse même les dépenses de la Paramount pour Mission : Impossible 6, qui s'élevaient à 25 millions d'euros sur Paris. Parmi les autres projets internationaux en partie tournés en France (le CII, Crédit d'Impôts International), on peut noter les dépenses du film d'animation Le Grinch (31 millions en Île-de-France), de Kursk (14 millions en Bretagne) ou de la série Jack Ryan (3,( millions en Auvergne, Rhône-Alpes et Île-de-France.

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Ce crédit d'impôts a aussi servi à des productions hexagonales (le CIC), qui ont déboursé 750 millions d'euros sur le territoire sur l'année 2018. Notamment Astérix : Le Secret de la potion magique, qui a entraîné 34 millions de dépenses en France, Nicky Larson et le parfum de Cupidon (19 millions), Le Grand bain (18), Benedetta et Rémi sans famille (16).

Enfin, le crédit d'impôts bénéficie également aux productions audiovisuelles (le CIA), qui ont généré 1,1 milliard d'euros. Les séries Vernon Subutex, Philarmonia et Guyane en ont notamment profité. Les dépenses ne sont pas précisés, mais il est noté que ces projets demandent de plus longs tournages, ce qui explique en grande partie leur coût important. La saison 2 de Guyane a notamment demandé 100 jours de prises de vue.

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