Titre original The disgrace
Date de sortie 3 février 2010
Réalisé par Steve JACOBS
Avec John Malkovich , Eriq Ebouaney , Jessica Haines
Scénariste(s) Anna-Maria Monticelli
Distributeur BAC FILMS
Année de production 2009
Pays de production AU,ZA
Producteurs Anna-Maria Monticelli Steve JACOBS
Genre Drame

Synopsis

Afrique du Sud, peu après l'Apartheid.David Lurie, un professeur de poésie romantique est forcé de démissionner de son université après avoir entretenu une relation avec l'une des ses étudiantes.Il s'installe alors chez sa fille dans une ferme isolée sur la côte Est de l'Afrique du Sud.Là où les blancs avaient pour l'habitude de diriger, leur présence est maintenant à peine tolérée.Jusqu'au jour où David subit une agression en étant le témoin impuissant du viol de sa fille.Il prend alors conscience de l'inversion des pouvoirs qui s'est opérée dans son pays et dans son rapport aux femmes.

Toutes les séances de Disgrace

Critiques de Disgrace

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    De cette histoire aux enjeux multiples, Steve Jacobs a conservé l’essentiel : un portrait sans concessions de l’élite blanche confrontée à la fin de ses privilèges, ainsi qu’un éclairage sur la difficulté accrue de la cohabitation avec une population noire revancharde. À travers les yeux de David Lurie, intellectuel arrogant et libidineux qui prend la mesure de mutations irréversibles,
    Disgrace illustre comment l’après totalitarisme génère son lot de règlements de comptes et de comportements irrationnels (cf. la
    réaction de la fille de Lurie face à un viol collectif). Avec son magnétisme habituel, John Malkovich compose un personnage extraordinairement ambigu, à la fois détestable et touchant, vindicatif et apaisé. Nulle trace de performance d’acteur là-dedans : la pudeur de la mise en scène prévient tout ce qui pourrait y ressembler.

  2. Première
    par Bernard Achour

    Voilà ce qu’on appelle un pedigree intimidant. Pourtant, malgré son sérieux, son sujet "lourd" et sa réelle intensité dramatique, "Disgrace" n’est pas loin de rebuter par le sadisme insistant avec lequel il punit son très antipathique héros et par le jeu tout en arrogance puis en résignation doloriste de John Malkovich.