Toutes les critiques de La Conspiration des belettes

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Voilà 12 ans et son Oscar du film étranger pour Dans ses yeux qu’on était sans nouvelle de Juan José Campanella qui a entre-temps surtout œuvré comme réalisateur de série. Son retour se fait sous la double influence affichée de Boulevard du Crépuscule et d’Arsenic et vieilles dentelles à travers l’histoire de quatre amis (une ex- star de cinéma, son mari, un réalisateur et un scénariste) vivant dans une même grande maison qu’un jeune couple sans scrupules va tenter par tous les moyens de récupérer. Campanella adore ses personnages, vieilles canailles au mauvais fond réjouissant… Mais hélas un peu trop tant le temps de présentation de ces derniers et d’installation de son récit paraît interminable et nuit à la puissance comique de cette farce noire savoureusement amorale qui se déploie dans sa dernière ligne droite. Avec une demi- heure de moins, on tenait un grand film.