The Queen/Le Discours d'un roi : La Reine Elizabeth II est à l'honneur, ce dimanche
Pathé Distribution/Wild Bunch Distribution

W9 rediffuse deux classique retraçant une partie de la vie de la Reine d'Angleterre, qui vient de disparaître, à l'âge de 96 ans.

Elizabeth II est morte cette semaine, à 96 ans, dont 70 à la tête du Royaume-Uni. Un destin unique qui a souvent été raconté au cinéma et à la télévision. Notamment dans The Queen, de Stephen Frears (2006) et dans Le Discours d'un roi, de Tom Hooper (2011). Deux oeuvres historiques qui ont triomphé aux Oscars et qui seront rediffusées en ce dimanche soir sur W9, en l'honneur de la Reine.
Dans le premier, elle est incarnée par Helen Mirren, au moment du drame de la disparition de Lady Di, à l'été 1997. Elle avait alors 71 ans, et la comédienne dix de moins quand elle l'a interprétée. Dans le second film, proposé à partir de 23h, elle est jouée par la jeune Freya Wilson, puisque le film se déroule durant son enfance, dans les années 1930, alors que son père George VI était roi. Voici les détails.

La Reine Elizabeth II est morte : The Crown en deuil, la série arrête son tournage

L'histoire de The QueenDimanche 31 août 1997. La princesse Diana meurt des suites d'un accident de voiture survenu sous le pont de l'Alma à Paris. Si cette disparition plonge la planète dans la stupeur, elle provoque en Grande-Bretagne un désarroi sans précédent.
Alors qu'une vague d'émotion et de chagrin submerge le pays, Tony Blair, élu à une écrasante majorité au mois de mai précédent, sent instantanément que quelque chose est en train de se passer, comme si le pays tout entier avait perdu une soeur, une mère ou une fille.
Au château de Balmoral en Ecosse, Elizabeth II reste silencieuse, distante, apparemment indifférente.
Désemparée par la réaction des Britanniques, elle ne comprend pas l'onde de choc qui ébranle le pays. Pour Tony Blair, il appartient aux dirigeants de réconforter la nation meurtrie et il lui faut absolument trouver le moyen de rapprocher la reine de ses sujets éplorés.

La critique de PremièreQui aurait cru qu’un sujet aussi apparemment poussiéreux que la monarchie britannique s’avère aussi passionnant? Pour nous en convaincre, il fallait toute l’intelligence et la sensibilité d’un Stephen Frears, définitivement le plus attachant des cinéastes anglais contemporains. (…) Avec une virtuosité discrète, Frears utilise des artifices purement cinématographiques: caméra portée pour capter l’hyperactivité de Blair, plans larges solennels pour montrer la pesanteur de Balmoral, et sa façon d’utiliser la musique sur des images d’archives émeut jusqu’aux larmes.

Bande-annonce : 


Helen Mirren : Comment une "cascade" de The Queen lui a donné envie de jouer dans Fast & Furious

L'histoire du Discours d'un roi : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l’abdication de son frère Edouard VIII.D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles.Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

La critique de PremièreLe cadre est serré, la photographie évoque davantage le naturalisme que le glamour en technicolor, le décorum se limite au strict nécessaire, et le sujet a tout de l'anecdote pour geeks aimant les têtes couronnées. Si elle peut déconcerter de prime abord, cette approche à contre-pied s'avère, au fil des minutes, la principale alliée de ce qui constitue l'essentiel du spectacle : l'originalité, l'intelligence et l'humour exceptionnellement stimulants du scénario.

Bande-annonce : 


Le Discours d'un roi : La belle histoire derrière le film de Tom Hooper