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PHOTOS – Harry Potter et les reliques de la mort 2e partie : les influences de J.K. Rowling

Le cheval d’argent

Selon <strong>Rowling</strong>, Le Cheval d'argent de <strong>Elizabeth Goudge</strong> est celui qui a eu «&nbsp;<em>peut-être plus qu?aucun autre, un impact direct sur la saga Harry Potter. L?auteur intègre toujours des détails sur ce que les personnages mangent et je me souviens avoir aimé ça. Vous avez peut-être remarqué que je détaille toujours la nourriture mangée à Poudlard.</em>&nbsp;» Avec un petit faible pour les sucreries, les romans étant parsemés de références aux desserts... jusque dans les mots de passe de Dumbledore pour accéder à son bureau ! (The Scotsman, 2002)

La Bible

De nombreux observateurs ont remarqué, à tort ou à raison, plusieurs points communs entre certains textes bibliques et Harry Potter. Ce sont surtout deux épitaphes qui ont retenu l?attention, celle de la tombe des parents du héros, « <em>et le dernier ennemi à affronter est la mort</em>&nbsp;» (Premier épître aux <em>Corinthiens</em> 15:26) et celle de la pierre tombale de la famille de Dumbledore, «&nbsp;<em>où est ton trésor, là sera aussi ton c?ur</em>&nbsp;» (Matthieu 6:21 & Luc 12:34). «&nbsp;<em>D?un point de vue pratique il est logique que Harry trouve des citations de la Bible sur des pierres tombales, mais ces deux-là en particulier symbolisent la saga toute entière</em>&nbsp;». (conférence de presse, 2007)

Le vent dans les saules

L?écrivain a affirmé que le premier livre à l?avoir inspirée était celui de <strong>Kenneth Grahame</strong>, <em>Le vent dans les saules</em>, qu?on lui a lu quand elle avait 4 ans. Le livre est en effet un des classiques de la littérature pour enfant, c'est d'ailleurs aussi une ?uvre phare de la fantasy animalière, où les héros sont des animaux.(Lecture publique à la Nouvelle Orléans, 2007)

Jessica Mitford

<strong>Rowling</strong> a défini la militante pour les droits civiques <strong>Jessica Mitford</strong> comme l?écrivain qui a eu «&nbsp;<em>le plus d?influence</em>&nbsp;» sur elle.<em> «&nbsp;C?est mon héroïne depuis que j?ai 14 ans, je me rappelle les discussions avec ma grande-tante sur comment MItford était partie à 19 ans pour combattre aux côtés des communistes espagnols pendant la Guerre Civile</em> [?] <em>c?était une rebelle-née, courageuse, drôle et irrévérencieuse</em>&nbsp;». Est-ce pour cette raison qu'elle a offert un rôle aussi fort au personnage d'Hermione ? (The Telegraph, 2006)

La Chasse au trésor

L?auteur a déclaré «&nbsp;Je <em>pense que je me suis identifiée avec Edith Nesbit plus qu?avec aucun autre écrivain</em>&nbsp;» et elle a décrit son roman <em>La Chasse au trésor</em> comme le livre qui représentait le mieux l?enfance avec ses personnages «&nbsp;<em>très réels</em>&nbsp;». (Sunday Herald, 2000)

Les contes et légendes britanniques

«&nbsp;<em>J?ai pris de grandes libertés avec notre folklore, mais je n?en ai pas honte, vu que c?est une mythologie complètement bâtarde. Nous avons été envahis par plusieurs peuples, on s?est approprié leurs dieux, leurs créatures mythiques, et on les a mélangés pour aboutir à une des mythologies les plus riches du monde, grâce à sa diversité. Alors ça ne me gêne pas d?y emprunter quelques éléments, tout en y ajoutant d?autres qui viennent de moi.</em>&nbsp;»(radio BBC, 2005)

L’Epée dans la pierre

A travers sa saga de <em>La Quête du roi Arthur</em>, <strong>Terence Hanbury White</strong> a aussi été cité par l?auteur des <em>Harry Potter</em>. En effet, dur de ne pas faire de rapprochement avec le premier livre, <em>L?Epée dans la pierre</em>&nbsp;: le jeune Arthur est recueilli par Merlin l?enchanteur, une version vintage de Dumbledore, qui aide le héros dans sa quête et le protège de certains dangers. <strong>Rowling</strong> est même allée jusqu?à appeler le jeune Arthur «&nbsp;<em>l?ancêtre spirituel de Harry</em>&nbsp;». (Guardian Unlimited, 2007)

Dorothy L. Sayers

"Il y a une théorie, qui s?applique aux romans policiers, mais aussi à Harry, qui dit qu?il faut éviter les romances dans une intrigue policière. <strong>Dorothy L. Sayers</strong>, qui est la reine du genre, a dit que la romance est utile seulement pour camoufler le véritable dessein d?autres personnages. C?est vrai, j?ai utilisé ce procédé pour Percy et aussi Tonks. Mais je pense aussi qu?il faut que mes personnages tombent amoureux, car cela fait partie de la vie." (entretien, 2007)

Les chroniques de Narnia

<strong>Rowling</strong> a évidemment reconnu l?influence des livres de <strong>C.S. Lewis</strong> sur son travail, étant elle-même une grande fan des romans pendant son enfance. Mais elle a aussi tempéré les points communs&nbsp;: « <em>En général il n?y a pas beaucoup d?humour dans les livres de Narnia, même si je les adorais quand j?étais petite.</em>&nbsp;» (New York Times, 2005)

Macbeth

Lorsqu?on lui a demandé ce qui serait arrivé si Voldemort n?avait jamais entendu parler de la prophétie, <strong>Rowling </strong>a directement répondu «<em>C?est l?hypothèse ?Macbeth?. J?adore Macbeth. C?est mon Shakespeare préféré. Et c?est bien ça la question&nbsp;: si Macbeth n?avait pas rencontré les sorcières, aurait-il tué Duncan&nbsp;? Tout ceci serait-il arrivé&nbsp;? Est-ce le destin ou sa volonté qui est en cause&nbsp;?</em>&nbsp;». (site officiel de J.K Rowling, 2007)

L’Iliade

Interrogée par un journaliste au sujet du cadavre de Cédric (première victime de Voldemort), que Harry veut à tout prix récupérer, <strong>Rowling </strong>a été très claire&nbsp;: «&nbsp;<em>Cela vient du passage de l?Iliade avec Hector, Achille et Patrocle. J?ai été très émue quand je l?ai lu, j?avais 19 ans. L?idée du cadavre déshonoré, une idée très ancienne? C?est à ça que je pensais quand Harry sauve le corps de Cédric.</em>&nbsp;» (Entertainment Weekly, 2007)

Les Contes de Canterbury

<strong>Rowling</strong> a déclaré avoir été inspirée par un des <em>Contes de Canterbury</em>. Dans <em>Harry Potter et les reliques de la mort</em>, le personnage de Xenophilius Lovegood raconte une histoire fortement similaire. Dans sa version, trois frères dupent la Mort grâce à une ruse. La faucheuse, en colère, leur offre trois présents, les reliques de la mort, en récompense. Deux frères meurent, piégés par ces cadeaux, mais le dernier se montre plus malin et meurt de vieillesse, paisiblement. Le segment équivalent des Contes de Canterbury narrait l?histoire de trois brigands à qui l?on dit que s?ils regardent au pied d?un arbre, ils peuvent vaincre la mort. Au lieu de ça, ils trouvent de l?or, et s?entretuent par cupidité. (tchat internet, 2007)

Paul Gallico

Rowling est aussi une fan de l'auteur <strong>Paul Gallico</strong>, «&nbsp;<em>surtout Manxmouse, c?est un livre génial, Gallico met en scène la frontière ténue entre magie et monde réel avec tant de talent, que tous les éléments fantastiques semblent réalistes</em>.&nbsp;» (Sydney morning Herald, 2006)

Emma

<strong>Jane Austen</strong> est aussi une influence de <strong>Rowling</strong>. «&nbsp;<em>A chaque fois que j?ai écrit un coup de théâtre à la fin d?un livre Harry Potter, je savais que jamais, jamais je ne pourrai égaler ce qu?a réussi Austen dans Emma</em> ! ». (Sunday Herald, 2000)

Les inspirations à l'origine d'Harry Potter

A l?origine de la saga <em>Harry Potter</em>, il y a les livres Harry Potter, et à l?origine des livres, se trouve leur auteur <strong>J.K. Rowling</strong>. Mais toutes les intrigues du jeune sorcier ne lui sont pas venues du néant. Elle a fréquemment cité d?autres sources, littéraires ou non, comme des influences revendiquées. Saviez-vous par exemple que l'omniprésence des sucreries dans la saga n'était pas due qu'à la gourmandise de l'auteur ? ou qu'il existe un point commun entre Voldemort et MacBeth ? Sachant que l?écrivain est partie prenante dans l?adaptation de son ?uvre, dont elle regarde de très près la conception, c?est l?occasion de se pencher sur ses inspirations. Contrairement à ce que l'on pourrait penser un peu hâtivement, cela ne se limite pas qu'au <em>Seigneur des anneaux</em> (dont l'auteur a d'ailleurs toujours minimisé l'influence sur son ?uvre). La preuve en 14 déclarations de l'intéressée. <strong>Notre dossier Harry Potter 7, en partenariat avec Orange Cinéday </strong>

A l’origine de la saga Harry Potter, il y a les livres Harry Potter, et à l’origine des livres, se trouve leur auteur J.K. Rowling. Mais toutes les intrigues du jeune sorcier ne lui sont pas venues du néant. Elle a fréquemment cité d’autres sources, littéraires ou non, comme des influences revendiquées. Saviez-vous par exemple que l'omniprésence des sucreries dans la saga n'était pas due qu'à la gourmandise de l'auteur ? ou qu'il existe un point commun entre Voldemort et MacBeth ?Sachant que l’écrivain est partie prenante dans l’adaptation de son œuvre, dont elle regarde de très près la conception, c’est l’occasion de se pencher sur ses inspirations. Contrairement à ce que l'on pourrait penser un peu hâtivement, cela ne se limite pas qu'au Seigneur des anneaux (dont l'auteur a d'ailleurs toujours minimisé l'influence sur son œuvre). La preuve en 14 déclarations de l'intéressée.Notre dossier Harry Potter 7, en partenariat avec Orange Cinéday