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Arnaud BORREL
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PHOTOS - La bonté des femmes sur France 2 : André Dussolier : "La séduction, c’est superficiel"

La bonté des femmes sur France 2

La bonté des femmes sur France 2

Annelise HESME - Caroline SILHOL

La bonté des femmes sur France 2

La bonté des femmes sur France 2

Annelise HESME - Gregory GADEBOIS

La bonté des femmes sur France 2 : André Dussolier : "La séduction, c’est superficiel"

Ce soir à 20h35, <strong>France 2</strong> diffuse le téléfilm La bonté des femmes. Un homme s?enferme dans sa maison de campagne avec femme, enfants et? maîtresse ! Dans ce huis-clos tendu comme un arc, l?acteur est épatant en semeur de trouble.Paul, éditeur, prend le prétexte d?une épidémie pour quitter la ville? Un téléfilm réalisé par Marc Dugain, qui avait déjà dirigé André Dussolier ? stupéfiant en Staline !? dans Une exécution ordinaire, au cinéma en 2010?<strong>En conviant son épouse et sa maîtresse sous le même toit, Paul se met-il volontairement en danger?</strong>Il crée un climat conflictuel pour que ça explose, tout en se fiant à la bonté des femmes. Paul abandonne son propre destin car il n?arrive pas à choisir. Pour moi, c?était contre-nature. A sa place, j?aurais opté pour la clarté.<strong>Marc Dugain, qui vous a collé les moustaches de Staline, sait de quoi vous êtes capable dans le registre inquiétant? </strong>J?aime son style, fondé sur les non-dits, les ambiances en demi-teinte. Tout est latent. Le comédien peut jouer sur les silences et les ambivalences. <strong>Paul est un homme séduisant. C?est agréable à interpréter ?</strong>Ah? Vous l?avez vu comme ça? Peut-être à cause du mystère qui émane de lui.<strong>Vous n?aimez pas qu?on vous dise séduisant?</strong>Je suis surpris? ou je joue au candide ! Séduire fait partie de la vie, surtout chez un comédien, mais je trouve la séduction trop construite, trop maîtrisée, superficielle. Après il faut avoir de la matière. <strong>Depuis une dizaine d?années, on vous propose de plus en plus de rôles iconoclastes. Une reconnaissance de votre valeur ?</strong>J?étais le candide de service. Petit à petit, à force de saisir des occasions, j?ai pu jouer des rôles troubles ou débridés. Incarner des personnages très différents, c?est le rêve de tout comédien, la richesse même de notre métier. <strong>Vous êtes aussi populaire que discret. Pourquoi ne sait-on rien de vous?</strong>Parfois, on connaît les gens sans qu?ils aient besoin de beaucoup parler. Et puis ma vie n?a rien d?excitant! Je suis comme tout le monde. <strong>Peut-on quand même savoir ce que vous faites quand vous ne tournez pas?</strong>J?aime les petites choses de la vie. Et je m?occupe de mes enfants. Ils ont 18 et 22 ans, l?âge où il faut réfléchir à une orientation. <strong>Suivent-ils votre voie? </strong>Julia est en terminale option théâtre. On dirait que? mais je sens que d?autres idées germent! Léo semble s?orienter vers le journalisme. Tout ça est fluctuant!<strong>Quel père êtes-vous?</strong>En réaction à ma propre éducation, plutôt rigide et fermée, j?ai voulu écouter mes enfants, devancer leurs désirs. Ils sont responsables mais il est parfois utile de se construire dans la contrainte. Alors il m?arrive de me demander si j?ai bien fait. Vous voyez, j?ai des soucis de parent, comme tout le monde!Interview Emmanuelle Touraine

La bonté des femmes sur France 2

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Jean louis LIVI - Marc DUGAIN

La bonté des femmes sur France 2

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Marc DUGAIN - Yves ANGELO

La bonté des femmes sur France 2

Caroline SILHOL - Annelise HESME

La bonté des femmes sur France 2

Ce soir à 20h35, France 2 diffuse le téléfilm La bonté des femmes.Un homme s’enferme dans sa maison de campagne avec femme, enfants et… maîtresse ! Dans ce huis-clos tendu comme un arc, l’acteur est épatant en semeur de trouble.Paul, éditeur, prend le prétexte d’une épidémie pour quitter la ville… Un téléfilm réalisé par Marc Dugain, qui avait déjà dirigé André Dussolier – stupéfiant en Staline !– dans Une exécution ordinaire, au cinéma en 2010…En conviant son épouse et sa maîtresse sous le même toit, Paul se met-il volontairement en danger?Il crée un climat conflictuel pour que ça explose, tout en se fiant à la bonté des femmes. Paul abandonne son propre destin car il n’arrive pas à choisir. Pour moi, c’était contre-nature. A sa place, j’aurais opté pour la clarté.Marc Dugain, qui vous a collé les moustaches de Staline, sait de quoi vous êtes capable dans le registre inquiétant… J’aime son style, fondé sur les non-dits, les ambiances en demi-teinte. Tout est latent. Le comédien peut jouer sur les silences et les ambivalences.Paul est un homme séduisant. C’est agréable à interpréter ?Ah? Vous l’avez vu comme ça? Peut-être à cause du mystère qui émane de lui.Vous n’aimez pas qu’on vous dise séduisant?Je suis surpris… ou je joue au candide ! Séduire fait partie de la vie, surtout chez un comédien, mais je trouve la séduction trop construite, trop maîtrisée, superficielle. Après il faut avoir de la matière.Depuis une dizaine d’années, on vous propose de plus en plus de rôles iconoclastes. Une reconnaissance de votre valeur ?J’étais le candide de service. Petit à petit, à force de saisir des occasions, j’ai pu jouer des rôles troubles ou débridés. Incarner des personnages très différents, c’est le rêve de tout comédien, la richesse même de notre métier.Vous êtes aussi populaire que discret. Pourquoi ne sait-on rien de vous?Parfois, on connaît les gens sans qu’ils aient besoin de beaucoup parler. Et puis ma vie n’a rien d’excitant! Je suis comme tout le monde.Peut-on quand même savoir ce que vous faites quand vous ne tournez pas?J’aime les petites choses de la vie. Et je m’occupe de mes enfants. Ils ont 18 et 22 ans, l’âge où il faut réfléchir à une orientation.Suivent-ils votre voie? Julia est en terminale option théâtre. On dirait que… mais je sens que d’autres idées germent! Léo semble s’orienter vers le journalisme. Tout ça est fluctuant!Quel père êtes-vous?En réaction à ma propre éducation, plutôt rigide et fermée, j’ai voulu écouter mes enfants, devancer leurs désirs. Ils sont responsables mais il est parfois utile de se construire dans la contrainte. Alors il m’arrive de me demander si j’ai bien fait. Vous voyez, j’ai des soucis de parent, comme tout le monde!Interview Emmanuelle Touraine