Toutes les critiques de Boulevard

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    La vie rangée de Nolan, employé de banque marié mais secrètement gay, est mise sens dessus dessous par sa rencontre nocturne avec un jeune prostitué. L’indéfectible sourire triste de Robin Williams (dans l’un de ses derniers rôles) incarne idéalement ce déchirement intérieur, cette énergie vitale domestiquée dans une existence mensongère – et ce, moins par crainte du qu’en-dira-t-on que par phobie de blesser autrui, c’est d’ailleurs ce qui rend le personnage touchant. Dommage qu’à l’instar de la partition tout en retenue de son acteur, la mise en scène feutrée de Dito Montiel ne s’émancipe pas vraiment de sa mécanique (espaces géométrisés / gros plans vacillants) pour venir nous bousculer. 

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Comme dans la plupart de ses rôles dramatiques, Robin Williams interprète son personnage avec justesse, déployant une sensibilité par petites touches sans jamais surligner les sentiments.

  2. Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Une composition bouleversante.

  3. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Ce beau portrait austère et mélancolique d’un sexagénaire discret, tenté d’assumer enfin son homosexualité, offre à l’acteur l’occasion d’une performance bouleversante (...)

  4. Critikat.com
    par Ursula Michel

    Malgré une fin quelque peu précipitée, qui prend à rebrousse-poil cette indolence naturelle qu’on pensait inaltérable, Boulevard démontre que la partition de Williams pouvait amplement dépasser le cadre de la comédie. Rien que pour cela, le film mérite qu’on y prête attention.

  5. Télérama
    par Pierre-Julien Marest

    Quelques lourdeurs, tout de même, par endroits, mais l'important n'est pas là. On se fiche que le film soit bon ou mauvais. Boulevard est un émouvant écrin funéraire, un bel adieu à un acteur aimé. 

  6. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    Boulevard, d’une façon assez discrète et inattendue, arrive pourtant à assumer cet état imprévu d’épitaphe pour l’interprète d’Hook et deMrs. Doubtfire (...)

  7. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    (...) cette histoire d'amour (...) manque de finesse.