Toutes les critiques de C'est assez bien d'être fou

Les critiques de Première

  1. Première
    par Alexandre Bernard

    Au volant d’un vieux camion des années 1970, Bilal, street artist, et Antoine, réalisateur, se sont lancés dans un voyage de plusieurs mois jusqu’aux confins de la Sibérie. C’est assez bien d’être fou est un road trip comme on a peu l’habitude d’en voir -il a été réalisé en 2013, bien avant Visages Villages auquel il peut faire penser. Au cœur de l’Europe de l’Est, les deux amis font la rencontre de personnages tous aussi atypiques les uns que les autres, qui leur racontent leur quotidien. Ils vivront également des situations qui marqueront à jamais leurs mémoires. Rétrospectivement, le film se voit surtout comme un hommage à Bilal, alias Zoo Project, assassiné en 2013 aux Etats-Unis. En mêlant vidéos et dessins, le jeune homme prouvait qu’il il était un grand artiste tout-terrain, capable de performer dans n’importe quelles conditions. Cette bouffée d’air frais est aussi son testament.