Toutes les critiques de Esther

Les critiques de Première

  1. Première
    par Stéphanie Lamôme

    Esther a beau être bien foutu, Joshua de George Ratliff, sorti l'année dernière est déjà passé par là : même histoire, mêmes étapes psychologiques, mêmes rebondissements et même actrice ! Quitte à nous pondre un remake officieux de Joshua, le scénariste aurait au moins dû avoir l'honnêteté de pomper aussi la fin, autrement plus intrigante que le twist débile, façon poupées russes (fou rire assuré), qu'il nous sort de sa chapka dans les dernières minutes...

Les critiques de la Presse

  1. Mad Movies
    par Jean-Baptiste Herment

    (...) un thriller psychologique bien plus subversif qu'il n'y paraît et qui, à la manière des Nerfs à vifs de Scorsese, illustre de manière brillante le thème de la destruction de la cellule familiale. (...) Du cinéma populaire à la fois divertissant et provocateur, on aurait tort de s'en priver.

  2. par Yann Lebecque

(...) Esther est un pur film de genre, thriller haletant saupoudré d'épouvante et recélant un secret intelligemment amené (...) Un excellent scénario, des acteurs impeccables et un réalisateur à la hauteur font d'Esther un petit chef d'oeuvre grand public qui mérite de rencontrer le succès en salles.

  • 20 Minutes
    par Caroline Vié

    L'angoisse avec des couettes. Derrière ce joli minois se cache une âme haïssable. Et Jaume Collet-Serra, le réalisateur de La Maison de cire, ne va pas ménager la famille d'accueil de cette gamine diabolique qui préfère jouer du couteau plutôt que de coiffer ses poupées. Isabelle Fuhrman, éblouissante dans le rôle-titre, n'avait que 11 ans au moment du tournage. Cela rend l'évolution de son personnage impressionnante, car cette petite fille va vraiment très loin dans l'horreur pour s'assurer l'affection exclusive de son nouveau papa. La bambine manipulatrice est douée d'une imagination impressionnante pour venir à bout des fâcheux, qu'elle détruit physiquement et moralement. Mortelle Esther, pourtant si attachante...

  • StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Il y aura eu des enfants flippantes avant elle au cinéma, mais rarement aura-t-on eu envie d'en voir souffrir une à ce point. A se demander si sa perversion n'était pas contagieuse.

  • Rolling Stone
    par Caroline Vié

    C'est un vrai plaisir que de haïr Esther, nouvelle venue au Panthéon de l'horreur.

  • Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Malgré une structure de scénario plutôt classique, l’audace du réalisateur espagnol et la performance ahurissante de la jeune comédienne donnent le vertige.

  • Elle
    par Helena Villovitch

    Prêts pour un bon film d'horreur bien sanglant ? Bien que le retournement final soit assez réussi, on n'assiste pas vraiment à un renouvellement du genre. Bah, on a eu sa dose de tachycardie et d'hémoglobine !

  • Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Violent, habile, efficace, il réserve son lot de suspense, dispensant une bonne dose de cette terreur vaguement réjouissante qu’on est en droit d’espérer avec ce genre de films. C’est peut-être un poil long mais la performance de la glaçante Isabelle Fuhrman, 12 ans, ne laissera personne de marbre.

  • Le Monde
    par Jean-François Rauger

    La durée du film - plus de deux heures -, la qualité de l'interprétation, notamment celle de la petite fille adoptée (Isabelle Fuhrman) et celle de la mère (Vera Farmiga), dénotent la louable volonté de Jaume Collet-Serra de prendre la terreur au sérieux et d'amener le spectateur à une révélation qu'il serait évidemment criminel de dévoiler ici.

  • A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Le thriller horrifique avec sa figure enfantine diabolique serait-il une nouvelle date dans le genre ? Que nenni ! Esther offre à peu près tout ce que Joshua nous proposait, et sans originalité, il y a à peine deux ans déjà, à savoir une enfant manipulatrice qui caresse un sombre dessein destructeur vis-à-vis de sa famille. D’ailleurs, de surcroît, on y retrouve la même actrice (la toujours très juste Vera Farminga) dans la peau de la mère (ici adoptive), torturée par son rejeton faux-jeton et forcément accusée de paranoïa et de dépression, voire ici d’alcoolisme.