Toutes les critiques de Ma Vie N'Est Pas Une Comédie Romantique

Les critiques de Première

  1. Première
    par Stéphanie Lamôme

    Marie Gillain et Gilles Lellouche, amoureux d'enfance, se retrouvent 20 ans plus tard. Déçus par l'amour, ils décident de coucher ensemble en restant bons amis. Hélàs, on s'attache plus à l'idylle secondaire et politiquement incorrecte entre l'ex"incroyable fiancé" et une gamine de 15 ans qu'à celle des héros.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Juliette Bénabent

    Les clins d'oeil assumés à Quand Harry rencontre Sally, Nuits blanches à Manhattan ou Love actually relèvent à la fois de la référence et du second degré. En dehors d'une scène de faux mariage un peu longuette, l'ensemble dessine une comédie légère, décalée et singulière, à l'image du dénouement à tiroirs, qui oscille savoureusement entre romantisme et réalisme.

  2. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Pour son premier long-métrage, Marc Gibaja, le créateur de La Minute Blonde avec Frédérique Bel, signe une comédie romantique récréative, pasd inoubliable mais franchement sympa. Des bons mots, de bonnes références (Quand Harry rencontre Sally), quelques dtrophes d'émotion et de pure farce : la troupe, emmenée par le couple Marie Gillain - Gilles Lellouche, est plutôt vernie. Et nous le rend bien.

  3. Paris Match
    par Alain Spira

    Ce petit film nous prend sous son charme avec des situations inattendues, ses personnages secondaires, l'énergie communicative de sa réalisation et de ses deux interprètes principaux.

  4. Fluctuat

      Comédie romantique ou pas comédie romantique ? La question reste après 1h32 de projection. Et c'est tout le souci. A force de singer le genre tout en faisant mine de s'en distancier, Marc Gibaja passe à côté de son premier long métrage.- Exprimez-vous sur le forum cinémaMarc Gibaja a-t-il voulu s'inspirer des comédies romantiques les plus populaires (Quand Harry rencontre Sally, Nuits blanches à Seattle...), qu'il cite d'ailleurs clairement à l'écran, ou aller au-delà en détournant leurs codes ? Vraisemblablement, comme le suggère le titre, c'est le second degré qui est visé dans Ma vie n'est pas une comédie romantique. Et pourtant. Amour, haine, attirance, répulsion... Le positionnement n'est pas clair, le résultat tiède, et la chute certaine.Un petit côté sitcom Autre faille, l'écriture trop moyenne cherche tant à faire la blague qu'on perçoit le fantôme du stylo derrière la plupart des dialogues et situations. Résultat : si l'on (sou)rit par moments, le film ne trouve pas son ton, et atteint même parfois des accents de sitcom à la française, c'est dire ! Bourré de rebondissements et d'invraisemblables allers-retours émotionnels, faisant le (trop) grand écart entre le conte de fée gentillet et la réalité triste, il est également plombé par une dose de mauvais goût indigeste : un obèse puceau trentenaire qui se paye une ado de 15 ans, quand on ne parvient pas à toucher le juste degré qui fait rire, ça n'est pas la meilleure des inspirations.Les 5 dernières minutes Balancés dans ce scénario périlleux, les acteurs rament pour sonner vrai. Gilles Lellouche, habituellement supra naturel, trébuche sur des scènes trop clichées, capillotractées, et qui tombent à plat. Marie Gillain, tout sauf crédible en mère de famille, ne parvient qu'à livrer une caricature d'elle-même, ce qui est bien dommage car d'habitude on l'aime. Et autour, les bonnes intentions manifestes, les quelques audaces de mise en scène, la recherche dans les décors, l'énergie indéniable, ne suffisent pas à sauver l'affaire du naufrage. Seules les cinq dernières minutes, qu'on ne racontera pas, se révèlent un concentré de justesse : enfin le ton y est, le grain y est, l'intelligence des émotions. Bref, on touche trop tard à ce qu'on espérait plus tôt. Ma vie n'est pas une comédie romantique De Marc Gibaja Avec Gilles Lellouche, Marie Gillain, Laurent Ournac Sortie en salles le 19 décembre 2007Illus. © Studio Canal- Exprimez-vous sur le forum cinéma - Lire le fil comédie sur le blog cinéma

  5. Elle
    par Michel Palmiéri

    Personnages schématiques, situations répertoriées et rebondissements prévisibles: tout, dans ce film, protège le spectateur d'un effort intellectuel trop rude. Multipliant les hommages appuyés à Woody Allen et, surtout, à Quand Harry rencontre Sally, le réalisateur ne parvient qu'accentuer une éprouvante impression de déjà-vu.

  6. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Comme le loser déprimé interprété par Gilles Lellouche, Marc Gibaja est également nostalgique de Quand Harry rencontre Sally, et la pétillante Marie Gillain est censée agir comme une doublure fantasmatique de Meg Ryan. A la fois bourré de références et de clins d'oeil, et déterminé à faire rire des clichés et des poncifs, le scénario pâtit d'un manque d'imagination. Pataude, sans grâce, la mise en scène ne le rend pas très dynamique.

  7. Le JDD
    par Barbara Théate

    Contrairement à ce qu'on voit au cinéma, la vie n'est pas forcément une comédie romantique. Le film de Marc Gibaja non plus, malheureusement. Dialogues lourds, situations convenues, acteurs pas franchements convaincants... Dommage, car l'idée d'aborder le genre à travers les yeux d'un homme s'annonçait intéressante.