Toutes les critiques de Un heureux événement

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Comme dans ses deux précédents longs métrages (Ma Vie en l’air, Le Premier Jour du reste de ta vie), Bezançon adopte le ton de la chronique légère, qui vire cette fois rapidement à l’aigre, avec la maturité de celui qui a tourné le dos à sa jeunesse. On en veut pour preuve sa façon de décrire ce couple en perdition, entre onirisme menaçant et réalisme criant (quiconque n’a pas vécu l’une des scènes du film peut nous écrire), attestant du regard aussi bienveillant que lucide porté par le réalisateur sur le rapport amoureux. Maturité, également, dans la mise en scène, résolument moderne tout en restant empreinte de classicisme. Le seul bémol concerne les personnages des grands-mères, trop évidemment soupe au lait d’un côté (Balasko) et trop bourgeoisement coincée de l’autre (Lazure). Trop de clichés tue le cliché. Avec une telle ascendance, pas étonnant que le couple aille à vau-l’eau... Un dernier mot pour parler des acteurs principaux : Pio Marmaï est bien la réincarnation d’Elbaz et de Duris réunis, et Louise Bourgoin, quant à elle, franchit encore un palier, définitivement actrice – et des meilleures.

  2. Première
    par Damien Leblanc

    La grossesse vécue comme un chemin de croix permet surtout à Rémi Bezançon de filmer un couple et une famille d'aujourd'hui. Mais en restant trop centré sur le sort de son héroïne, le regard du cinéaste manque de vibration.

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Entre maternité idéalisée et trivialité du quotidien, cette comédie slalome élégamment pour décrire la vie d'un papa et d'une maman ordinaires qui s'aiment et qui aiment leur fille sans parvenir à se plier au changement qui bouleverse leur existence.

  2. Elle
    par Nathalie Dupuis

    Rémi Bezançon prend le sujet à bras le corps et dirige d'une main de maître les excellents Pio Marmai et Louise Bourgoin. Une jolie leçon d'engagement qui vaut tous les cours de préparation à l'accouchement.

  3. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Louise Bourgoin et Pio Marmai sont remarquable de justesse dans l'expression de la confusion des sentiments. Souvent drôle, esquivant la plupart des clichés, cette comédie douce-amère, dans laquelle tous les parents d'aujourd'hui se reconnaîtront, leur doit beaucoup.

  4. Metro
    par Valérie Levillain

    Rémi Bezançon livre une adaptation du livre d'Eliette Abécassis férocement drôle et criante de vérité.

  5. Télérama
    par Cécile Mury

    Malgré des clichés et des maladresses les échanges sont vifs, touchants, joliment dialogués.

  6. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    Au final, une comédie plus tristounette que légère, dérisoire même par rapport à la tension dramatique de "La guerre est déclarée", de Valérie Donzelli.

  7. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Le cinéaste s'était montré autrement plus original avec "Le Premier Jour du reste de ta vie".

  8. Le Parisien
    par Renaud Baronian

    Le long-métrage sonne certes comme une comédie, mais de celles où l'on rit jaune, tout en parvenant à émouvoir avec cette histoire universelle.

  9. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Le scénario ne verse pas dans la nuance ou la subtilité pour faire entendre des voix discordantes. [...] Mais l'ex-militante féministe (Josiane Balasko) et la bourgeoise traditionnelle (Gabrielle Lazure) sortent la boîte à clichés.

  10. Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    Le film appelle un chat un chat (furie hormonale, etc.), épingle l’immaturité des hommes, mais souffre de la vision caricaturale que le héros a des mères : aucune alternative entre la harpie possessive et la soixante-huitarde attardée (Balasko, savoureuse). Il devrait, néanmoins, très bien marcher.

  11. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    Une comédie plus tristounette que légère, dérisoire même par rapport à la tension dramatique de La Guerre Est Déclarée, de Valérie Donzelli.

  12. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Une comédie psycho-sociétale aguicheuse et fausse. Une horreur.

  13. Critikat.com
    par Théo Ribeton

    Brouiller les pistes, entre une supposée consistance socio-analytique et un humour bêtement grossier, et à l'arrivée se prétendre intelligemment transgressif : voilà, semble-t-il, la recette qui fait d'"Un heureux événement" un des films les plus arrivistes de cette année.