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Benoît Poelvoorde parle en roue libre de ses rapports avec le cinéma, de ses passe-temps et de ses lectures.On peut le dire franchement : Mon pire cauchemar est une comédie très recommandable qui vous accroche dès le début grâce à son démarrage irrésistible. J'avais d'autant plus envie d'interviewer Benoît Poelvoorde que l’occasion ne s’était pas présentée depuis longtemps. Ben et moi, on s’est rencontrés pour la présentation de C’est arrivé près de chez vous à Cannes en 1992. A l’époque, je travaillais pour le magazine 7 à Paris. Ben, qui plongeait pour la première fois dans le cirque médiatique, s’est souvenu de quelques-uns des premiers journalistes à l’avoir rencontré, et je fais partie de ceux avec qui il a toujours gardé le contact. Depuis, au hasard des tournages, des fêtes ou des entretiens, le plaisir de se retrouver est un signe rassurant que l’un et l’autre a su traverser les tempêtes. C’est aussi l’occasion de parler autrement en période de promo, sans obligation de résultat. Du coup, l'interview qui suit est peut-être plus longue que d'habitude, mais Benoît y parle en roue libre de ses rapports avec le cinéma, de ses passe-temps et de ses lectures.