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Pourquoi Jurassic World a dévoré le box-office mondial ?

Chris Pratt est une star

Passé de mec rigolo et grassouillet dans Parks and Recreation à super-héros en un claquement de doigts avec Les Gardiens de la galaxie, <strong>Chris Pratt</strong> bénéficie d'un capital sympathie indéniable auprès du public. Et si ce n'est pas dans Jurassic World qu'il va démontrer la richesse de son jeu, Pratt est devenu un vrai <em>action hero</em> moderne : drôle mais puissant, beau gosse mais assez cool pour ne pas égratigner la virilité de ces messieurs. Les filles l'adorent, les mecs voudraient être son pote.L'air de rien, un acteur comme ça ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval. Jusqu'à nouvel ordre, <strong>Chris Pratt</strong> est désormais une star et une star très bankable, capable de faire venir les spectateurs dans les salles par son seul nom. Si ça durera ? C'est une autre question.<strong>>>> Chris Pratt ou l'acteur le plus cool du moment</strong>

La puissance de frappe d'une franchise culte

Jurassic Park a défini la représentation des dinosaures dans l'imaginaire collectif. Rien de moins. Combien de films ont réussi à marquer si durablement les esprits du monde entier ? Normal que le chef-d'oeuvre de <strong>Steven Spielberg</strong> reste dans la tête de toute une génération qui l'a découvert en salles, et souhaite aujourd'hui partager son émerveillement avec sa progéniture, voire carrément retomber en enfance. Aller voir <em>Jurassic World</em>, c'est prendre un grand huit en croquant une madeleine de Proust.Malgré la faiblesse de Jurassic Park 3, la franchise garde une force de frappe atomique sur nos cerveaux reptiliens. Et à moins qu'Universal fasse n'importe quoi avec les suites, la fascination devrait rester intacte longtemps encore.

Une date de sortie parfaite

<em>Jurassic World</em> a eu la bonne idée de faire son trou dans les salles quelques semaines/mois après les gros blockbusters du début d'année, Fast and Furious 7 et Avengers 2 en tête. Assez éloigné de ces machines à cash et encore loin des prétendants au trône du box-office (Terminator Genisys, Spectre, Star Wars 7), le film de Trevorrow est sorti juste au bon moment.En manque de films à gros budgets dignes de ce nom - ce n'est pas l'affreux San Andreas avec Dwayne Johnson qui dira le contraire -, le public a répondu présent, en masse. 

Pourquoi Jurassic World a dévoré le box-office mondial ?

Les chiffres feraient s'évanouir un raptor : avec 511,8 millions de dollars engrangés, Jurassic World a réussi le meilleur démarrage de tous les temps au box-office mondial. Les astres se sont alignés pour le film de Colin Trevorrow, à peine sorti et donc déjà rentabilisé. En fin de carrière, il devrait allègrement dépasser le milliard de dollars.Mais comment le studio Universal a-t-il réussi à faire du quatrième volet d'une franchise vieille de plus de 20 ans un tel succès ? Outre ses qualités intrinsèques, <em>Jurassic World</em> a été malin sur plusieurs points. Décryptage.<strong>François Léger (@FrancoisLeger)</strong><strong>>>><strong> La saga Jurassic Park au box-office</strong></strong><strong>>>> Après Jurassic World, quels sont les projets d'Omar Sy ?</strong>

Le public voulait des dinosaures

Cherchez bien. Quel est le dernier film correct (hors animation) impliquant des dinosaures à être sorti en salles ? On a beau se creuser, c'est <em>Jurassic Park 3</em> qui revient inlassablement. Pas de quoi sauter au plafond, mais un <em>Jurassic Park</em> moyen reste toujours plus bandant que l'atroce Le Monde (presque) perdu ou n'importe quelle production Asylum fauchée.Aucun gros studio n'a osé s'attaquer au mythe en produisant un vrai blockbuster avec des dinos. Logique, qui serait assez suicidaire pour mettre 200 millions de dollars dans un projet pareil ? <em>Jurassic Park</em> est certainement le film définitif sur ces bestioles éteintes il y a 65 millions d'années. Coup de chance pour la franchise, le public adore ça, les dinosaures. Et comme il n'avait rien vu de correct sur le sujet depuis 2001, on comprend qu'il se soit massé dans les cinémas.

La promo mettait l'eau à la bouche

Comme toute promotion de blockbuster qui se respecte depuis quelques années, celle de <em>Jurassic World</em> en a trop dit. Le mystère a été largement éventé mais la campagne marketing a visé juste sur l'essentiel. Venez voir le film nous disait-elle, pour le même prix vous aurez : <strong>Chris Pratt</strong> ; <strong>Chris Pratt</strong> qui dresse des raptors ; <strong>Chris Pratt</strong> qui dresse tellement bien des raptors qu'il fait de la moto au milieu d'eux ; un dinosaure génétiquement modifié plus terrifiant que le T-Rex ; des explosions ; des gamins trop mignons perdus dans le parc ; une potentielle histoire d'amour et des tonnes (des tonnes) de clins d'oeil au premier film.Dans ces conditions, difficile de résister à l'appel de <em>Jurassic World. </em>D'autant que rien dans ces 150 trailers et bande-annonces n'a été survendu par rapport au résultat final.

Le film interdit aux moins de 13 ans aux États-Unis

Étrangement accessible à tous en France malgré une violence accrue par rapport aux précédents films, <em>Jurassic World </em>a également bénéficié de la clémence de l'organisme de classification américain. Le film a été classé PG-13 (interdiction aux moins de 13 ans), ce qui veut dire que les adolescents ont pu s'y rendre en masse. Les chiffres astronomiques du box-office ne sont d'ailleurs pas étrangers au marché américain, où <em>Jurassic World</em> a ramassé 204,6 millions de dollars pour son premier week-end.Assez logiquement, 39 % des tickets vendus outre-Atlantique l'ont été à des spectateurs de moins de 25 ans. Des personnes qui n'étaient pas nées au moment de la sortie du premier film, ou venaient tout juste de laisser tomber les couches.

La 3D et l'IMAX ont boosté le box-office

Vendus plus cher, les tickets de cinéma pour des séances 3D ou IMAX peuvent doper le box-office, ce qui explique d'ailleurs les écarts parfois énormes entre les chiffres de films sortis avant l'arrivée massive de ces technologies et les autres. Aux États-Unis, 48 % des billets vendus l'étaient pour la version 3D de <em>Jurassic World</em> (d'ailleurs plutôt réussie), rapporte <em>Variety</em>. L'IMAX - beaucoup plus développé chez l'Oncle Sam que chez nous - semble aussi avoir eu les faveurs des spectateurs avides de grand spectacle. Le prix de chaque place pouvant grimper très haut, le box-office en a largement bénéficié.

La marque Spielberg, toujours aussi forte

<strong>Steven Spielberg</strong> a beau n'être que co-producteur de <em>Jurassic World</em>, le grand public n'en sait certainement strictement rien. La franchise <em>Jurassic Park</em> est à jamais liée au réalisateur dans l'esprit des gens. Et s'il n'a pas beaucoup participé à la promotion, la "marque" Spielberg reste une sorte de gage de qualité ("Je suis <strong>Steven Spielberg</strong> et j'approuve ce film") qui rassure. Un oeil bienveillant au capital sympathie intact, même quand il n'est pas vraiment aux fourneaux. 

Les chiffres feraient s'évanouir un raptor : avec 511,8 millions de dollars engrangés, Jurassic World a réussi le meilleur démarrage de tous les temps au box-office mondial. Les astres se sont alignés pour le film de Colin Trevorrow, à peine sorti et donc déjà rentabilisé. En fin de carrière, il devrait allègrement dépasser le milliard de dollars.Mais comment le studio Universal a-t-il réussi à faire du quatrième volet d'une franchise vieille de plus de 20 ans un tel succès ? Outre ses qualités intrinsèques, Jurassic World a été malin sur plusieurs points. Décryptage.François Léger (@FrancoisLeger)>>> La saga Jurassic Park au box-office>>> Après Jurassic World, quels sont les projets d'Omar Sy ?