Keiichi Hara

Keiichi Hara est un réalisateur japonais de films d'animation.Il a beaucoup travaillé sur des séries télévisées familiales populaires, telles que Doraemon et plus spécialement Crayon Shin-chan, pour laquelle il a été réalisateur de la série de 1996 à 2004. Il a également écrit dix films de Crayon Shin-chan, et en a réalisé six. Le film de Shin-chan de 2001, intitulé Crayon Shin-chan: Impetuous! The Adult Empire Strikes Back a reçu une critique élogieuse et a assis un peu plus sa notoriété de réalisateur. L’année suivante, Crayon Shin-chan:Brilliant! The Great Battle of the Warring States a été recommandé par l’Agence aux affaires culturelles et a remporté cinq prix au Japon. Keiichi Hara s’est ensuite tourné vers le cinéma indépendant pour se consacrer à des projets plus personnels. Il obtient une reconnaissance internationale avec le prix de l’Académie japonaise pour Un été avec Coo (2007) et surtout avec Colorful (2010), récompensé du prix spécial du jury et du prix du public au Festival International du film d’animation d’Annecy en 2011. En 2015, il a reçu le Prix de l’Anime d’Or au Tokyo Anime Award Festival pour ses prouesses dans l’animation.Chacun de ces films a été diffusé au cinéma en France par Eurozoom et dans d’autres pays. Keiichi Hara admire les réalisateurs de films classiques japonais tels que Yasujiru Ozu et Keisuke Kinoshita. Il a consacré à ce dernier son premier film en prises de vues réelles en 2013, Dawn of a Filmmaker: The Keisuke Kinoshita Story. “J’aime toutes les œuvres de Sugiura” raconte Keiichi Hara. “Les drames de cette période ont tendance à être excessivement envoutants jusqu’à un degré superflu, et pourtant Sugiura réussit à rendre cela historiquement réaliste avec des personnages vivants, convaincants auxquels nous pouvons nous identifier. Ceci dit, nous avons dû procéder à des recherches sur cette période pour ce film, vu que je n’étais certainement pas, je dois le confesser, un expert de la période Edo.”À propos de l’adaptation cinématographique de Sarusuberi, il raconte : “Cela décrit la réalité, la fantaisie, et la vie dans de nombreux aspects, et beaucoup de choses très banales qui se dé- roulent au fil des saisons, donc je sentais que je pouvais en faire un film visuellement divertissant.”