Toutes les critiques de 7 Jours à la Havane

Les critiques de la Presse

  1. Excessif / TF1 News
    par Nicolas Gilli

    Les films collectifs ont toujours la même faiblesse, celle de n’être qu’une addition de moyens métrages de qualité variable. (...) De l’ensemble ne s’élèvent que les segments d’Elia Suleiman et Gaspar Noé. Le premier utilise l’humour absurde et les cadres géométriques pour aborder La Havane sous l’angle politique, tandis que Gaspar Noé filme avec son audace formelle un rite de magie noire assez incroyable.

  2. Voici
    par Ariane Valadié

    Un instantané de la Havane d'aujourd'hui (...) Portait inégale (duquel se dégage celui d'Elia Suleiman) d'une ville absolument magique.

  3. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    (...) ne pas obtenir un film à géométrie variable où les trous d'air peuvent se succéder à des moments de grâce tout aussi violents. Le syndrome de la montagne russe en quelque sorte.

  4. Télérama
    par Jacques Morice

    Si les 7 histoires présentent des intrigues différentes, les réalisateurs ont accepté d’inscrire leur récit dans une trame partiellement commune; à La Havane, toutes les couches sociales se croisent, se côtoient, parfois s'entremêlent à divers instants de la semaine.

  5. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Forcément inégal mais avec des fulgurances inoubliables dont le segment réalisé par Gaspar Noé, jamais aussi génial que quand il fait court.

  6. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Certains segments tirent leur épingle du jeu (...). D'autres déçoivent (...). Mais dans l'ensemble ces "7 jours à la Havane" ne manquent pas de charme.

  7. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    (...) On a du mal à saisir en quoi les différents cinéastes réunis dans ce projet ont été inspiré par La Havane. De cette ville qu'on sait en pleine phase de transition, on ne sent jamais l'aspect vibrant et fiévreux. Tout est soit trop sage à la limite de la carte postale, soit redondant, soit hors sujet, car pouvant se dérouler n'importe où ailleurs.

  8. Version Femina
    par Anne Michelet

    (...) un instantané de la ville d'aujourd'hui mis en scène par 7 réalisateurs (...) Les sketchs sont inégaux et l'évocation trop fréquente de la musique et du sexe en fait des clichés réducteurs. Mais certains point de vue, comme celui de Trapero séduisent et l'ensemble est plutôt bien ficelé.

  9. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    On retrouve intacts (et pas vraiment sublimés) l’imaginaire habituel charrié par les agences de voyages et les revues de presse : beautés tropicales, salsa et gros cigares mêlés à la misère au soleil et à la tentation de l’exil. Tout cela n’est pas désagréable, mais beaucoup trop inconstant pour dépasser le stade du gadget chic – la présentation du film à Cannes n’arrange rien. A retenir tout de même les segments des deux Français Gaspar Noé (un trip tribal envoûtant) et de Laurent Cantet, ode à la débrouille truculente et pleine d’humour.

  10. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Une semaine à Cuba fade et sans inspiration. Deux jours auraient suffi.

  11. Le Point
    par Florence Colombani

    Façon de rappeler que le cinéma est avant tout affaire de regard... Un principe oublié un peu vite par les réalisateurs de ce qui apparaît, en fin de compte, comme un patchwork de cartes postales...

  12. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    S'il est une bonne raison d'aller voir ce film inégal, c'est le sketch d'Elia Suleiman qui se met lui-même en scène, échoué à La Havane, entre un hôtel et l'ambassade de Palestine. Il y a là assez d'humour et d'intelligence pour nourrir tout un film.

  13. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Au final, cela donne sept moyens-métrages de qualité assez inégale.

  14. Positif
    par Philippe Rouyer

    On dit toujours que les films à sketches sont inégaux. Celui-ci ne vaut que pour deux (...) Comme Suleiman, [Gaspar Noé] porte un regard à la fois personnel et profondément cinématographique sur la Havane. C'est là ce qui manque aux autres films.

  15. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    "7 Jours à la Havane" aurait gagné en authenticité en s'intitulant plutôt : Prends l'oseille et tire-toi.