Avec Dédé

C’est un grand gaillard nerveux avec un débit de mitraillette qui ne s’apaise que lorsqu’il joue de la bombarde. Il enseigne la musique, recueille les souvenirs et collecte les chansons des vieux Bretons, colporte les paroles et les traditions de sa région. À coup sûr, cet homme est un personnage mais, malgré toute la sympathie que l’on a pour lui et pour le réalisateur des Lip – L’Imagination au pouvoir et de Tous au Larzac, on reste sourd à l’attrait de ce documentaire qui manque d’un véritable enjeu. À moins d’avoir une passion sans bornes pour le folklore armoricain...

Grâce à Dédé, la tradition musicale revit, exprimant les principaux centres d'intérêt et la vie quotidienne des paysans et gens modestes d'antan.

Christian Rouaud nous embarque dans son documentaire talentueux sur un personnage étonnant, aussi fantasque que burlesque et généreux.

Au chant de sa sirène bombarde, Dédé nous entraîne dans ses filets musicaux. Un documentaire bretonnant, juste et mélodieux, résonnant d’humanité.

Christian Rouaud signe le portrait réjouissant d’André Le Meut (...) [et] renoue avec une fibre plus intimiste de son oeuvre.

Christian Rouaud observe sa maladresse burlesque, éclaire le mystère de son flot de paroles, rend, avec tendresse, hommage à son humanité et sa pudeur. Ses héros (ouvriers de Lip, paysans du Larzac), pragmatiques et modestes, luttent sans s’économiser pour un monde meilleur. Dédé, qui, loin de notre bousculade d’égoïstes, fait œuvre de transmission et de mémoire, est bien leur frère de cœur.

Un portrait cohérent, non dénué d’humour et humainement fort.

Le documentariste talentueux de "Tous au Larzac" revient avec le portrait attachant et poétique d'un sonneur de bombarde breton. Qui ressemble étrangement à monsieur Hulot et transmet, de concerts en fest-noz, sa passion pour la culture populaire.

Un documentaire peu passionnant, qui aurait gagné à être plus court.

À défaut de nous permettre de comprendre tout ce qu’il dit, Christian Rouaud (Tous au Larzac) nous le rend fort sympathique. Un détour follement folklorique, mais le documentaire reste assez plat, sans véritable enjeu.

Passé les présentations, le documentaire manque toutefois d'intérêt.