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Ce collectif inégal (on retiendra surtout le segment décalé et poétique sur Tati, réalisé par Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, qui le représente à 12 ans comme un gamin "bord-cadre" marginalisé par son mètre quatre-vingt) apporte quelques éléments de réponses. Les cinéphiles broderont le reste.
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Restituant à la fois le style et l’esprit des cinéastes racontés (la froideur pour Bergman, un noir et blanc oppressant pour Hitchcock, le tendre burlesque pour Tati), ces vécus drôles ou douloureux, en tous cas marquants, couvrent toutes les émotions de l’enfance et ses découvertes. Un hommage en forme d’exercice de style, très original. Le jeu, facile pour les cinéphiles, trouver de qui il s’agit avant la fin !
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La surprise est que l'ensemble forme une totalité harmonieuse. Le spectateur ne devine jamais qui est le jeune héros. On oublie d'ailleurs de ses poser la question. De manière générale, tous les cinéastes parviennent à se rapproprier le détail traumatique, sans en faire un plat et plusieurs tonnes.